Travailler comme médecin de famille à la campagne

"Mon médecin de famille a déjà 70 ans et travaille encore..." Malheureusement, cette phrase est, de plus en plus souvent, entendue, surtout dans les zones rurales. La politique de ces dernières années, qui présente des avantages pour les spécialistes hautement spécialisés, des inconvénients liés au maintien du lieu d'exercice, à la multiplicité des services, à la bureaucratie excessive et aux conditions d'exercice, devient lentement apparente. De moins en moins de médecins veulent travailler comme généralistes dans les zones rurales. À cela s'ajoutent les faibles revenus et la charge de travail élevée, le manque de reconnaissance et le manque d'infrastructures dans les zones rurales. Même si de nombreux progrès ont, déjà, été réalisés dans le domaine de la politique pour les médecins de famille, la réputation des (futurs) médecins est encore durablement entachée.

Comment lutter contre la pénurie de médecins dans les zones rurales ?

Afin d'assurer les soins médicaux pour l'avenir, la pénurie de médecins, en particulier dans les zones rurales, doit être prise au sérieux. En attendant, il existe quelques modèles qui montrent comment un médecin de famille peut, aujourd'hui, être bien rémunéré avec des horaires de travail appropriés. Nous présenterons ci-après les modèles qui existent pour lutter contre la pénurie de médecins et les perspectives pour les médecins généralistes.

Pratique conjointe

Le modèle traditionnel des pratiques de groupe existe toujours, bien sûr. L'idée de s'associer à d'autres médecins afin d'économiser sur les frais de personnel et le coût des équipements n'est pas nouvelle. Ce qui change, en revanche, c'est la flexibilité, ou plutôt la division du temps de travail. Il existe des cabinets où les médecins alternent à l'heure, à la journée, parfois même à la semaine ou au mois. Si un médecin ne travaille qu'à temps partiel et se trouve à l'étranger chaque semaine, il a, désormais, de bonnes chances de trouver quelqu'un avec qui partager un cabinet. Souvent, un tel modèle a de meilleures chances dans le secteur ambulatoire que dans l'hôpital.

Modèle de pratiques régionales

Le modèle des pratiques régionales est, également, promu dans certaines régions, depuis un certain temps par les associations locales de médecins du panel. L'idée de base est que les cabinets médicaux ouvrent une sorte de succursale dans une zone déficitaire. De cette manière, les soins peuvent être assurés dans une seule pièce. Cela ne serait pas très lucratif pour certains médecins de famille en soi.

Centres de santé pour lutter contre la pénurie de médecins dans les zones rurales 

Le concept des centres de santé est, également, de mieux en mieux accepté par la population et le personnel médical. Le personnel des centres de santé est, généralement, composé de médecins généralistes, mais souvent aussi, d'autres disciplines (orthopédie, gynécologie). Dans la plupart des cas, le prestataire est une communauté ou l'une des grandes organisations. L'avantage pour les médecins généralistes est, dans ce cas aussi, que l'administration et la gestion du personnel sont prises en charge par l'organisation, ou du moins réparties sur plusieurs épaules.

Ambulances pour lutter contre la pénurie de médecins dans les zones rurales 

Une autre évolution à double tranchant est que, de plus en plus de médecins en chef de grands hôpitaux s'assurent que leurs cliniques externes disposent, également, d'une option de facturation pour les traitements ambulatoires à long terme. Bien entendu, cela ne remplace pas le médecin de famille. D'une certaine manière, elle offre un soulagement dans certains cas (par exemple, un patient ayant subi plusieurs crises cardiaques peut bénéficier de la sécurité nécessaire et d'un traitement rapide dans une clinique de cardiologie ambulatoire). D'autre part, il n'est bien sûr pas souhaitable qu'un patient aille directement chez un spécialiste sans consulter son médecin de famille.


Dans l'ensemble, une évolution très positive se dessine, donc. Les médecins généralistes sont plus flexibles, comme déjà indiqué ci-dessus. Grâce à cette flexibilité, la médecine générale est, désormais, plus favorable à la famille que de nombreux autres domaines de la médecine. L'aspect financier devient, également, de plus en plus attrayant, car les contrats directs avec certaines compagnies d'assurance maladie et les changements dans les options de facturation ont entraîné quelques développements positifs. Il vaut, donc, la peine d'envisager de se lancer dans la médecine générale.

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